Histoires vertes : Histoire d’un chêne pérégrin

Histoires vertes : Histoire d’un chêne pérégrin

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J’ai toujours apprécié la compagnie des plantes. Adolescente et plus jeune encore, je récoltais de jeunes plantes de droite à gauche, semis spontanés ou bien issus de graines récoltées. La magie de voir grandir ces petits géants me fascinait et ensuite chercher le bon endroit pour leur permettre de grandir en toute liberté. C’est ainsi que lors d’un nième voyage au Portugal, j’ai récolté un gland de chêne liège. Ramené à Bordeaux, semé en godet et 6 mois plus tard dès que la mauvaise saison a été achevée, je l’ai repiqué en pleine terre dans le jardin bordelais de mes parents. Il était dans une portion de jardin où jamais aucun arbre d’aucune sorte n’a pu se développer mais dieu sait pourquoi, j’étais convaincue que c’était SA place ! Et petit gland est devenu un énoooorme chêne liège, de ceux pour lesquels on s’arrête pour les admirer : une belle ramure équilibrée, une écorce rose au printemps lorsqu’elle craque sous la pression de la nouvelle pousse et un feuillage vert sombre.

A la fois, luisant comme du cuir dessus et velouté comme un pelage dessous.
Aujourd’hui, l’amour des plantes est toujours là, plus profond que jamais et mon beau chêne liège me fournit régulièrement des morceaux de son écorce pour y suspendre des épiphytes que je ne peux malheureusement pas acclimater à Bordeaux. La permanence qu’elles incarnent me réconforte toujours autant surtout lors de périodes incertaines comme en ce moment ! Merci de tout ce vert au cœur dont elle nous inondent !

Racontée par Stéphanie de @tricots_en_vert 

 

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